"Dans mes livres, je parle du réel. Et le réel est nourri de cruauté"

"L'écriture, c'est la continuation de l'enfance par d'autres moyens"

"Handicapée par une enfance trop heureuse, je suis abonnée à la nostalgie"

"Le matin, de même que les vaches éprouvent le besoin d'être traites, j'éprouve le besoin d'écrire, sinon ça va très mal"

"Je pense que tout le monde a un ennemi à l'intérieur de soi. Le mien est particulièrement énorme. Ce n'est pas pour rien qu'il y a pas mal d'obèses dans mes romans"

"J'écris chaque jour durant quatre heures au moins"

"J’ai toujours maintenu ma mémoire en éveil, comme un moyen de survie"

"Je suis systématiquement non systématique"

"Il y a eu une certaine évolution dans ma thématique, puisque mon tout premier roman raconte l’histoire d’une omelette spatiale"

"Ce qui m’est le plus resté de l’Asie, c’est que ça ne sert à rien de lutter contre le mal, qu’il est là et que l’on perd son temps à tenter de l’anéantir et c’est pour cette raison qu’il faut essayer de l’utiliser"

"Mon chapeau ? C'est un paratonnerre !"

"Si on m'empêchait d'écrire, je deviendrais un serial killerqui n'a pas encore tué"

"Enfant, je voulais devenir Dieu. Ensuite, j'ai voulu être martyre"

"Aimer quelqu'un, c'est accepter de ne pas le comprendre…"

"Je pense que les victimes sont des bourreaux en puissance"